Un peu d'histoire

En 1190 avant JC, on peut trouver sur un des reliefs égyptiens du temple de de Djémé (Médinet HabouHaute Egypte), une scène qui évoquait un combat d’escrime. Les Romains dès l’an 648 donnent des leçons d’escrime à leurs soldats. A cette époque la force et la brutalité sont privilégiées. 


Le départ de l’escrime « moderne » semble venir de l’Espagne et c’est en 1567 que l’Ecole Française est née, autorisée par Charles IX qui autorisa « les Maîtres joueurs et escrimeurs d’épée » à se réunir en communauté. L’escrime, se rapprochant de ce que nous connaissons, était née et évoluait au fil des ans avec l’épée, le sabre, c’est au XVIIe siècle que naît le fleuret, arme inoffensive principalement inventée pour travailler les coups d’épée et mieux appréhender les duels. 

Art et élégance, salut et révérence, mettent les armes à l’honneur. 


À la fin du XIXe, l’escrime devient réellement un sport. Les règles sont établies, des compétitions sont organisées. Dès 1896, l’escrime figure au programme des 1er Jeux Olympiques.


Anecdote... Le dernier duel connu en France... 1967 !

Le 19 avril 1967, après une joute oratoire entre François Mitterrand et Georges Pompidou à l’assemblée nationale, les cris fusent de tous côtés. Gaston Deferre, député de Marseille, lance à René Ribière, député du val d’Oise « taisez-vous,
abruti ! » et refuse de retirer son propos. Rendez-vous est pris pour un duel à l’épée le lendemain, à Neuilly. René Ribière sera deux fois touché au bras et c’est le médecin de l’Assemblée Nationale, présent, qui exigera l’arrêt du combat.